Les chenilles processionnaires, un danger réel pour vos enfants et votre chien.

La chenille processionnaire : qu’est-ce que c’est, et où vit-elle en Nouvelle-Calédonie ?

Comment les reconnaître ?

La chenille processionnaire tient son nom de son mode de déplacement en file indienne, souvent très spectaculaire. On l’identifie grâce à plusieurs caractéristiques :

· Aspect : corps brun à noir, strié, avec des poils urticants très visibles.

· Comportement typique : elles se déplacent en longue “procession”, une chenille collée à l’autre.

· Nid : elles construisent des nids en forme de cocons blanchâtres, souvent situés dans les arbres.

Quelles espèces en Nouvelle-Calédonie et où vivent-elles ?

La plus présente est la processionnaire du Gaïac. Elle est souvent aperçue en forêt sèche, mais peu également se trouver en zone urbaine.

Elles apparaissent généralement pendant la saison chaude, surtout entre octobre et avril, avant de s’enterrer pour devenir ensuite un papillon nocturne.

En quoi sont-elles dangereuses pour nos enfants et nos animaux ?

La principale source de danger vient de leurs poils urticants, qui se détachent très facilement et peuvent flotter dans l’air.

Pour les enfants :

· Réactions cutanées : démangeaisons, plaques rouges, brûlures.

· Atteintes oculaires : inflammation sévère, risque de lésion.

· Atteintes respiratoires : en cas d’inhalation des poils.

· Risque de choc allergique, rare mais possible.

Pour les chiens et autres animaux :

Les chiens sont particulièrement vulnérables, car ils reniflent ou lèchent souvent les chenilles.

Les risques incluent :

· Nécrose de la langue, parfois jusqu’à l’amputation partielle.

· Hypersalivation importante

· Gonflement du museau et du visage

· Détresse respiratoire

· Urgence vétérinaire absolue

Même des poils déposés sur l’herbe ou dans l’air peuvent provoquer une réaction ! Il est donc essentiel d’agir vite dès qu’un nid apparaît à proximité.

Quelles solutions mettre en place si j’en ai chez moi ?

1. Ne jamais manipuler soi-même les chenilles

Les toucher, même mortes, est dangereux. Le risque de projections de poils est très élevé.

2. Couper le nid (seulement par un professionnel)

Si le nid est en hauteur ou si vous n’êtes pas équipé, faites intervenir un élagueur, un désinsectiseur, ou simplement appeler la mairie si l’arbre est dans une zone publique.

Quand c’est possible, la coupe du nid avant la descente des chenilles est la méthode la plus efficace.

3. Installer un piège-collier

Il existe des colliers écologiques qui se fixent autour du tronc (ex. piège à glu ou piège circulaire avec sac collecteur). Ils interceptent les chenilles lorsqu’elles descendent pour s’enfouir dans le sol.

En Nouvelle-Calédonie, on en trouve parfois en jardineries, ou dans certaines coopératives agricoles.

4. Les chenilles au sol

Si vous en voyez se déplacer, il ne faut surtout pas marcher dessus et être précautionneux car leurs poils sont volatiles. Attention aux bombes à cafards par exemple qui risquent de simplement faire s’envoler leurs poils et vous font courir le risque de les inhaler. Le mieux est de directement faire appel à un professionnel.

Conclusion